PHYTOESTROGENES
Certaines molécules d’origine végétale agissent dans l’organisme un peu à la manière des œstrogènes naturellement produits par le corps ou pris sous forme de médicaments. C’est pourquoi on les appelle « phytœstrogènes ». Cependant, les experts estiment que leur affinité avec les récepteurs des œstrogènes est de 100 à 1 000 fois moins forte que celle des hormones naturelles et des hormones de synthèse.L’action des phytœstrogènes varie selon l’organisme hôte, l’équilibre hormonal de celui-ci et le type de phytœstrogènes ingéré. Mais en résumé, si l’organisme produit trop d’œstrogènes, les phytœstrogènes peuvent bloquer partiellement leur effet négatif, tandis que s’il y a une déficience, ils peuvent combler une partie des besoins.
Sources
Les plantes à activité oestrogénique suscitent beaucoup d’intérêt, tant chez les intervenants en santé naturelle que chez les scientifiques : plus de 600 ont été recensées. De ce nombre, quelques dizaines seulement contiennent suffisamment de phytœstrogènes assimilables par l’alimentation.Parmi les plantes alimentaires, le soya et les graines de lin sont les principales sources de phytœstrogènes. Du côté non alimentaire, le trèfle rouge constitue la source la plus étudiée.
Isoflavones
Plusieurs substances similaires font partie du groupe des isoflavones et sont principalement présentes dans le soya et le trèfle rouge, mais dans des proportions différentes. Dans le trèfle rouge on a découvert deux autres isoflavones. Et le soya en renferme également une.Les isoflavones ont une affinité plus grande avec les récepteurs d’œstrogènes que les lignanes, car ces dernières ne deviennent des phytœstrogènes actives qu’une fois transformées par la digestion.Les principaux axes de recherches ont porté sur la réduction des symptômes de la ménopause, la réduction du taux de cholestérol, ainsi que la prévention de l’ostéoporose et du cancer. Pour en savoir plus, consulter les fiches Isoflavones et Trèfle rouge.
Lignanes
Il existe des centaines de lignanes dans les végétaux. Pour que ces phytœstrogènes deviennent actifs dans l’organisme humain, ils doivent être d’abord métabolisés par les bactéries intestinales.Les graines de lin (mais pas leur huile) sont, de loin, la meilleure source alimentaire de lignanes : elles en contiennent environ 86 mg par portion de 30 gr. On en trouve aussi, mais beaucoup moins, dans les graines (sésame, citrouille, tournesol, pavot), dans les grains entiers et leur son (seigle, avoine, orge), ainsi que dans les petits fruits.Plusieurs chercheurs se sont intéressés aux effets des graines de lins sur le taux de cholestérol, sur les symptômes de la ménopause et sur la prévention de l’ostéoporose après la ménopause. Pour en savoir plus, consulter la fiche Graines de lin.
SOURCE :
https://www.passeportsante.net 
A très bientôt,
Thierry Klethi
La santé en mangeant