L’approche alimentaire des FODMAP a été développée par Sue Shepard, nutritionniste australienne. Cette diète a été décrite pour la première fois en 2005. Le mot FODMAP est en fait un acronyme pour désigner un groupe de glucides à chaîne courte présents dans certains aliments et qui sont faiblement absorbés procurant ainsi des substances servant à nourrir les bactéries de l’intestin. Ce régime est scientifiquement prouvé pour soulager les symptômes du syndrome de l’intestin irritable (SII) (1-4). En effet, cette diète permettrait un soulagement du syndrome de l’intestin irritable dans environ 75% des cas. La diète FODMAP limite les aliments contenant des glucides ou sucres qu’on dit «fermentescibles». Ces glucides sont fermentés par les bactéries du côlon et provoquent les symptômes de ballonnements, de gaz et de douleurs abdominales caractéristiques du syndrome de l’intestin irritable.
QUE SIGNIFIE L’ACRONYME FODMAP ?
F = Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)
O = Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides ou GOS)
D = Disaccharides (lactose)
M = Monosaccharides (fructose en excès du glucose)
A = And(et)
P = Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)
Oligosaccharides
Les oligosaccharides comprennent les fructanes et les galactans (galacto-oligosaccharides ou GOS).Les fructanes sont des chaines de quelques unités de fructose ayant un lien entre chaque unité qui n’est pas digestible chez l’humain. Ils sont faiblement absorbés dans l’intestin et se retrouvent donc à 99% dans le côlon. Par la suite, les bactéries du côlon les fragmentent et il y a alors une fermentation excessive chez les gens atteints du SII. Les galactans comprennent le raffinose et le stachyose.
Disaccharides (lactose)
Les gens atteints de SII peut avoir une insuffisance en lactase qui est l’enzyme servant à la digestion du lactose. Par contre, plusieurs personnes toléreraient jusqu’à 6 g de lactose ou l’équivalent de 125 ml (1/2 tasse) de lait.
Monosaccharides (fructose)
En tout temps, le fructose a besoin de glucose pour être absorbé. Son absorption est donc ralentie s’il est en excès par rapport au glucose. Environ une personne sur 3 dans la population générale aurait des difficultés à absorber le fructose. Par contre, certaines personnes auraient plus de difficulté à gérer ces excès de fructose, entres autres, les gens atteints du SII.
Polyols
Les polyols sont des sucres auxquels on a ajouté chimiquement un groupement hydroxyle Ce lien avec le groupement hydroxyle est plus résistant aux enzymes digestives. De plus, l’absorption des polyols est plus lente que le glucose. Les polyols sont utilisés en industries pour remplacer une partie du sucre car ils possèdent un pouvoir sucrant de 40 à 100% plus élevé que le sucre de table et qu’ils sont hypocaloriques (2 calories par gramme).
PROTOCOLE D’APPLICATION DE LA DIÈTE FAIBLE EN FODMAP
PREMIÈRE ETAPE :
Eviter les principales sources de FODMAP pendant 2 à 4 semaines ou jusqu’à ce qu’il y ait une diminution marquée des symptômes gastro-intestinaux (peut aller jusqu’à 2 mois). Ensuite, attendre quelques jours de confort et sans aucun symptômes avant de débuter les tests de consommation.
Voici les aliments riches en FODMAP, à éviter pour améliorer le confort intestinal.
Oligosaccharides :
Fructanes : kaki, melon d’eau, nectarine, pêche blanche, tamarillo, abricots frais ou séchés, figues fraîches ou séchées, dattes, groseilles, pamplemousse complet, prune noire, pruneaux séchés, arilles de la pomme grenade (plus de 60 ml), ail, artichaut, champignons, racine de chicorée, oignon vert (partie blanche), échalote grise, oignon, poireau, topinambour, salsifis, chou de Savoie (plus de 125 ml), chou (plus de 250 ml), chou de Bruxelles, brocoli (plus de 125 ml), bulbe de fenouil (plus de 125 ml), blé, kamut, orge et seigle consommés sous forme de pain, pâtes, craquelins, biscuits, bulghur, couscous, barre de céréales contenant ces céréales ou agents sucrants problématiques, farine d’amarante (plus de 60 ml), manioc.Galactans : courge butternut (plus de 60 ml), maïs (1 épi), asperges, betteraves, pois mange-tout (plus de 5), choux de Bruxelles (plus de 6), pois verts, inuline, noix de cajou, pistaches, toutes les légumineuses dont le soya, tisanes (camomille, fenouil, pissenlit), thé Chai fort, thé Oolong, poudre de caroube (plus de 5ml), cacao (plus de 15ml), hummus, sauce tzatziki, ketchup (plus de 15 ml), pesto fait avec ail, sels et mélanges d’épices assaisonnés qui peuvent contenir ail ou oignon, sauces commerciales
Dissacharides/Lactose :
Lait de vache, de chèvre et de brebis, lait évaporé, babeurre, crème, crème glacée, fromages frais (cottage, faisselle, mascarpone, quark, fromages en grains, fromage de type ficelle), poudre de lait, pouding à base de lait, yogourt, croustilles et craquelins assaisonnés contenant des substances laitières.
Fructose en excès :
Baies de Boysen, baies d’argousier, cerises (plus de 3), coing, figues fraîches et séchées, goyave, mangue, melon d’eau, pomme, poire, tamarillo, jus de fruits faits à base des fruits problématiques, fruits en conserve dans sirop ou jus de fruits contenant du fructose, asperge, artichaut et cœur d’artichaut, pois sucrés (sugar snap pea), topinambour, tomates séchées (plus de 2 demi-tomates), pâte de tomates, miel, mélasse, fructose, sirop de maïs à haute teneur en fructose, sirop d’agave, bonbons faits avec sirop de maïs à haute teneur en fructose, vins liquoreux, Sauterne, Muscat, Tokay, Porto, Madère, Marsala, Rhum, Coolers, Pernod, sherry, liqueur de cassis.
Polyols :
Abricots frais ou séchés, avocat (plus de 1/4), cassis, cerises (plus de 3), melon d’eau, mûres, nectarine, pêche, poire, pomme, prune, pruneau, noix de coco (plus de 125 ml), eau de coco (plus de 180 ml), brocoli (plus de 125 ml), champignons, chou-fleur, pois mange-tout (plus de 5), maïs sucré, choux de Bruxelles (plus de 6), pois sucrés (sugar snap pea), gommes, bonbons et chocolats sucrés avec : sorbitol, mannitol, xylitol ou isomalt, lactilol, érythritol, polydextrose.
Durant cette période de 2 à 4 semaines, privilégiez les aliments ayant une faible teneur en FODMAP.
Fruits à privilégier :
Citron, lime, orange (1 petite), ¼ pamplemousse, tangerine, mandarine (1), clémentine (2), ananas frais (125 ml) ou en conserve (2 tranches), avocat (1/8), banane (1/2), bananes séchées (10 tranches), banane plantain, bleuets (125 ml), canneberges fraîches (125 ml), canneberges séchées, raisins secs, baies de Goji (maximum 15 ml), carambole (1 moyenne), cantaloup et melon miel (maximum 125 ml), figues de Barbarie (prickly pear) (1), fraises et framboises (125 ml), fruit de la passion (125 ml), groseilles (15 ml), kiwi (1 moyen ou 2 petits), noix de coco en flocons (60 ml), papaye (250 ml), raisins (125 à 250 ml), rhubarbe (250 ml), jus de fruits (limiter à 125 ml) : jus d’orange, de pamplemousse, jus de canneberge pur (non sucré avec fructose) et jus de bleuets.
Légumes à privilégier :
Algues (2 feuilles), aragula (roquette), aubergine (125 ml), bambou, cœurs de palmier, bette à carde crue (250 ml) ou 125 ml cuit, bok choy (250 ml), brocoli (125 ml), carotte 1 moyenne, câpres, chicorée en feuilles, chou régulier (250ml), chou frisé (kale) ou cavalier (250 ml cru ou 125 ml cuit), chou de Savoie (60 ml), céleri (maximum ¼ tige), céleri-rave (125 ml), cœur d’artichaut en conserve (1/8), châtaignes d’eau (125 ml), ciboulette (15 ml); partie verte oignon vert ou poireau, citrouille en purée ou en conserve (60 ml), concombre (125 ml), courges variées; limiter à 60 ml pour musquée/Butternut, courgette (125 ml), cresson (125 ml), épinards (500 ml crus ou 125 ml cuits), endive (125 ml), fenouil (125 ml), fèves germées (125 ml), haricots jaunes ou verts (125 ml), igname (250 ml émincé), laitue toute variété (250ml), luzerne (125 ml), maïs en épi (moins d’un demi), navet, rutabaga (125 ml), okra (6), olives, panais, patate douce (125 ml), poivrons (250 ml), piment fort (1 petit), pomme de terre, radis (2), tomate fraîche ou en conserve (125 ml) ou tomates cerises (8) ou tomates séchées (2 moitiés).
Produits laitiers à privilégier :
Lait sans lactose, kéfir sans lactose, boisson d’amande ou de chanvre (250 ml), boisson d’avoine (30 ml), boisson de soya à base de fève entière (60ml), lait de noix de coco (125 ml); crème de coco (125 ml), yogourt sans lactose, fromage vieilli de type Cheddar, Colby, Suisse, Mozzarella, Gouda, Parmesan, Feta, Havarti, Brie, Camembert, fromage de chèvre, fromage Haloumi (50 g), fromage cottage régulier égoutté (60ml) ou sans lactose, fromage à la crème nature, ricotta, crème sure (30 ml), crème fouettée (60 ml).
Produits céréaliers à privilégier :
Pain au levain : blé ou épeautre (2 tranches), pain sans gluten, sans farine de légumineuses (2 tranches), céréales sèches de quinoa, de riz, de maïs, de sarrasin (125 ml), farines et flocons de millet, sarrasin, quinoa, maïs, sorgho, teff, farine d’avoine (60 ml), gruau d’avoine (60 ml sec), gruau de sarrasin (30 ml sec), polenta, tortilla de maïs (6 pouces), maïs soufflé (selon tolérance individuelle), riz blanc, brun, basmati (250 ml cuit), pâtes sans gluten à base de riz, de maïs ou de quinoa (250 ml cuites), craquelins de riz (20), craquelin régulier (1 seul à la fois), galettes de riz (2), tortilla sans gluten et le son d’avoine (15 ml).
Sources de protéines :
Bœuf, veau, porc, agneau, viande de gibier, volaille, canard, faisan, lapin, lièvre, perdrix, œufs, poissons, fruits de mer et crustacés, tofu ferme non assaisonné (150 g), seitan, tempeh, amandes, pacanes, noix de Grenoble, noisettes (10), noix de macadam (20), arachides (32), graines de chia, sésame ou citrouille (30 ml),graines de tournesol, noix de pin (15 ml), poudre d’amandes (60 ml), beurre d’arachide, beurre de noix/de graines permises (maximum 30 ml), pois chiches et lentilles en conserve rincés et égouttés (maximum 125 ml).
Breuvages :
Eau de coco (maximum 125 ml), café régulier ou espresso (250 ml par jour), thé chai faible ou tisane pissenlit faible (250 ml par jour), thé vert, blanc, noir faible, eau non gazéifiée, tisane au citron, à la menthe poivrée, verveine, tilleul, et aux fruits non problématiques, vin (maximum 120 ml par jour), bière (maximum 1 par jour), vodka, gin, whiskey (moins de 45 ml).
Produits sucrés :
Sucre blanc, cassonade, confiture sans fructose, sirop de riz brun, sirop de canne ou de maïs (15 ml), sirop d’érable (30 ml), chocolat noir (30 g); chocolat au lait (15 g); chocolat blanc (15 g), stévia (2 sachets maximum), sucralose.
Assaisonnements et condiments :
Câpres (15 ml), chutney (15 ml), citronnelle, crème sure, fleur d’ail fraîche ou en pot, herbes fraîches (250 ml) : basilic, coriandre, fenugrec, persil, romarin, estragon, thym, herbes séchées (5 ml), mayonnaise, moutarde de Dijon, moutarde préparée (15 ml), sauce soya, sauce aux huîtres, sauce poisson (15 ml), pâte de miso (30 ml), sauce Tabasco, Worcestershire, épices moulues (5 ml) : anis étoilé, cari, cannelle, clou de girofle, coriandre, cinq épices chinoise, poivre noir, poivre de Cayenne, poudre de chili, tout épice, safran, vinaigre : tous mais limiter le vinaigre balsamique à 15 ml.
Matières grasses :
Beurre, margarine, huile, graisse végétale
Deuxième étape :
Faire des tests de consommation, un groupe d’aliments à la fois. Il faut aussi se limiter à réintroduire maximum un groupe par semaine. Idéalement, consommez l’aliment après 2 heures de jeûne et attendez 2 heures avant de consommer un autre aliment afin d’identifier les symptômes plus facilement. Au moment de la collation est l’idéal. Si vous ne pouvez pas l’intégrer en collation, intégrez-le dans un repas sans FODMAP. Il est très important d’attendre la fin de tous les tests pour réintroduire les groupes qui ont été non problématiques. Il s’agit de consommer de deux à trois fois dans la semaine l’aliment testé en insérant une journée de repos entre chaque. On peut essayer d’augmenter graduellement la quantité consommée au cours de la semaine. S’il y a apparition de symptômes modérés, il est préférable d’arrêter les tests, attendre 3 jours et tester un nouvel aliment par la suite. Le but est d’évaluer votre tolérance à ces aliments et la quantité maximale que vous pouvez consommer sans avoir de symptômes.
Exemple de plan de réintroduction
Semaine 1
Aliment testé :
Option 1 : AvocatOption 2 : Mûres
Groupe des FODMAP :
Polyols (sorbitol)
Semaine 2
Aliment testé :
Option1 : Chou-fleurOption 2 : Céleri
Groupe des FODMAP :
Polyols (mannitol)
Semaine 3
Aliment testé :
Option 1 : LaitOption 2 : Yogourt
Groupe des FODMAP :
Disaccharides (lactose)
Semaine 4
Aliment testé :
Option 1 : Petit pois vertsOption 2 : Fèves noires
Groupe des FODMAP :
Oligosaccharides (galactans)
Semaine 5
Aliment testé :
Option 1 : Pain avec farine de bléOption 2 : Couscous
Groupe des FODMAP :
Oligosacchardides (fructanes)
Semaine 6
Aliment testé :
Option 1 : DattesOption 2 : canneberges séchées
Groupe des FODMAP :
Oligosacchardides (fructanes)
Semaine 7
Aliment testé :
Option 1 : AilOption 2 : Oignon
Groupe des FODMAP :
Sans groupe
Semaine 8
Aliment testé :
Option 1 : MielOption 2 : Mangue
Groupe des FODMAP :
Monosaccharides (fructose)
Exemple typique d’une semaine de réintroduction du sorbitol (polyols)
Lundi – 3 muresMardi – Surveillance des symptômes/reposMercredi – 5 mûresJeudi – Surveillance des symptômes/reposVendredi – 10 mûresSamedi – Surveillance des symptômes/reposDimanche – Surveillance des symptômes/repos
Troisième étape :
La dernière étape consiste à réintroduire progressivement les aliments bien tolérés durant les tests. On peut aussi réintroduire les aliments problématiques en trouvant les portions compatibles avec le maintien du confort gastro-intestinal.Il est important de comprendre que cette diète ne peut pas guérir le SII mais peut le soulager en permettant d’éviter les symptômes gastro-intestinaux sur de longues périodes.
Trucs supplémentaires concernant la diète FODMAP
Il est important de comprendre que dans 25% des cas de SII, la diète faible en FODMAP peut ne pas être efficace pour soulager les symptômes gastro-intestinaux. Il y aussi d’autres facteurs qui peuvent exacerber les symptômes notamment l’aérophagie qui augmente la quantité d’air avalée. Boire avec une paille, manger rapidement, mâcher de la gomme sont souvent sont des exemples qui augmentent l’aérophagie.
Exemple de menu respectant les principes de la diète faible en FODMAP
Matin :
1 bol de gruau (½ tasse cuit) préparé avec du lait sans lactose
Fraises fraîches (½ tasse/80 g)
Amandes effilées (1 c. à soupe/10 g)
Collation :
2 galettes de riz (18 g)
1-2 c. à table (15 à 30 g) de beurre d’arachides
Midi :
Omelette
2 œufs
Épinards (1/4 tasse/10 g)
Tomates (½ moyenne/60 g)
Fromage cheddar (30 g)
1 petite pomme de terre (140 g)
Collation PM :
Yogourt sans lactose (100 g)
½ banane
Soir :
Sauté de poulet et quinoa
90 g (3 oz) de poulet
½ tasse (75 g) de quinoa
1 tasse (250 ml/160 à 200 g) de légumes cuits (poivron rouge, carottes, tomates, céleri) dans 1 c. à table (15 ml) d’huile d’olive
Sauce sans ail avec fines herbes
Collation de soirée :
1 orange
Références bibliographiques
Halmos EP, Power VA, Shepherd SJ, Gibson PR, Muir JG. A Diet Low in FODMAPs Reduces Symptoms of Irritable Bowel Syndrome. Gastroenterology. 2014 Jan;146(1):67-75.e5.
Gibson PR, Shepherd SJ. Evidence-based dietary management of functional gastrointestinal symptoms: The FODMAP approach. J Gastroenterol Hepatol. 2010 Feb;25(2):252-8.
Shepherd SJ, Parker FC, Muir JG, Gibson PR. Dietary triggers of abdominal symptoms in patients with irritable bowel syndrome: randomized placebo-controlled evidence. Clin Gastroenterol Hepatol. 2008 Jul;6(7):765-71.
Barrett JS, Gearry RB, Muir JG, Irving PM, Rose R, Rosella O, Haines ML, Shepherd SJ, Gibson PR. Dietary poorly absorbed, short-chain carbohydrates increase delivery of water and fermentable substrates to the proximal colon. Aliment Pharmacol Ther. 2010 Apr;31(8):874-82.
Formation Harmonie Santé 2016- L’approche FODMAP-pour qui et comment ? Roxanne Papineau.
Les Disaccharides sont constitués du lactose et se trouvent dans tous les dérivés des produits laitiers.
MONOSACCHARIDES
Les monosaccharides sont composées du fructose qui se trouve en excès par rapport au glucose dans les aliments.
AND
Veut dire « et » en français.
POLYOLS
Les polyols comprennent le sorbitol, le mannitol, le xylitol et le maltitolque l’ont trouve dans des aliments.
LES DIFFÉRENTES FAMILLES CONSTITUANTS LES FODMAPs
Les Oligosaccharides
Les oligosaccharides sont essentiellement composés des fructanes et des galacto-oligosaccharides qui se trouvent dans l’orge, le seigle, le blé, mais aussi dans les artichauts, les betteraves rouges, les échalotes, l’ail, les oignons, les poireaux, le fenouil, les petits pois, ainsi que les noix de cajou, les pistaches, les noix de Grenoble ou même les légumineuses, les pois chiches et les lentilles.
Les Disaccharides
Les disaccharides sont constitués du lactose qui se trouve dans le lait et ses dérivés tels que les yaourts, les crèmes glacées ou les fromages mais également dans la crème fraiche.
Les Monosaccharides
Les monosaccharides sont composés du fructose présent dans les aliments en excès par rapport au glucose. On les trouve dans les pastèques, les asperges, les pommes, les poires, les cerises mais également dans le miel ou les sirops de maïs riche en fructose.
Les polyols
Les polyols comprennent le sorbitol, le mannitol, le xylitol et le maltitol. On les trouve dans les pastèques, les poires, les pommes, les pêches, les cerises, les abricots, mais aussi les choux fleurs ou les champignons, ainsi que toutes les sucreries sans sucre et les chewing-gums.
QU’EST-CE QU’UN REGIME PAUVRE EN FODMAPs
Un régime pauvre en FODMAP est un mode alimentaire qui évite les glucides fermentescibles à chaîne courte qu’on trouve essentiellement dans les aliments d’origine végétale tels que le blé, le seigle, l’artichaut, la pastèque, etc. Car ils déclencheraient des troubles gastro-intestinaux et pourraient jouer un rôle dans le syndrome de l’intestin irritable. Alors qu’un régime pauvre en FODMAP entraîne la disparition de ces symptômes.On compte parmi ces glucides fermentescibles à chaîne courte les Fructanes qu’on retrouve par exemple dans le blé. Ainsi qu’on soupçonne qu’ils génèrent des troubles digestifs (diarrhées et ballonnements) et des symptômes gastro-intestinaux chez des patients souffrant de troubles fonctionnels des voies digestives. Car l‘organisme est incapable de les synthétiser, ils ne sont donc pas absorbés et fermentent sous l’action du biote intestinal générant des gaz et autres inconforts digestifs. Vous trouverez des articles présentant le mode alimentaire pauvres en FODMAPs sur notre blog « La santé en mangeant » dans la rubrique :Principes et fondements – Le régime sans FODMAP – Le mode alimentaire pauvre en FODMAPsCette rubrique est directement accessible par le plan du site (colonne à droite de votre écran).Afin d’accéder directement aux articles présentant les fondements de ce mode alimentaire, je vous propose de sélectionner ce lien, puis de découvrir les publications proposés. Vous trouverez des articles répondants à diverses questions concernant le mode alimentaire pauvres en FODMAP sur notre blog « La santé en mangeant » dans la rubrique :Fiches cuisines – Le régime sans FODMAP – Quizz FODMAPsCette rubrique est directement accessible par le plan du site (colonne à droite de votre écran).Afin d’accéder directement aux articles répondants à diverses questions concernant ce mode alimentaire, je vous propose de sélectionner ce lien, puis de découvrir les publications proposés.
Restreindre la consommation d’aliments posant des problèmes.
Dans la mesure où un régime pauvre en FODMAPs restreint considérablement le choix des aliments consommables et agit énormément sur la composition du biote intestinal, il est recommandé si l’on applique rigoureusement ces préceptes de se faire accompagner par un nutritionniste qui pourra nous conseiller des aliments de substitution adaptés afin d‘assurer un apport suffisant des micronutriments nécessaire à un bon équilibre alimentaire. Mais il est préconisé de limiter l’application stricte de ce régime à une période de huit semaines.
Réintroduction contrôlée des aliments posant problèmes.
Ensuite, on peut essayer de réintroduire doucement un glucide puis un autre en tenant compte de notre capacité individuelle à les tolérer en fonction de la nature de nos symptômes gastro-intestinaux en suivant un protocole. Il nous sera ensuite possible de l’adapter pour établir nos propres règles alimentaires pour le long terme qui contiendra une quantité de FODMAP adaptée à notre tolérance.
LES EFFETS DES FODMAPs
Lors de l’arrivée dans le colon les quatre familles de FODMAPs, fermentent, gonflent et peuvent provoquer des problèmes de transit chez certaines personnes particulièrement intolérantes.
QUI EST CONCERNE ?
Si vous êtes sujet aux maux de ventre, aux crampes d’estomac ou aux ballonnements, vous êtes peut-être intolérant aux FODMAPs ?Pour le savoir, sélectionnez ce lien qui ouvre la publication contenant un petit questionnaire pour savoir si mode alimentaire vous sera bénéfique.
OU TROUVER DES RECETTES PAUVRES EN FODMAPs ?
Vous trouverez des recettes pauvres en FODMAP sur notre blog « La santé en mangeant » dans la rubrique :Fiches cuisines – Le régime sans FODMAPCette rubrique est accessible directement par le plan du site (colonne à droite de votre écran) se décompose en plusieurs chapitre qui comprennent le Petit déjeuné, les Entrées, le Plat principal et les Desserts.Afin d’accéder directement aux recettes de ce mode alimentaire, je vous propose de sélectionner ce lien, puis de découvrir les publications proposés.
Elles sont décomposées en plusieurs chapitre tels que :
Mon pouding au riz Cette liste évolue régulièrement en fonction des nouvelles recettes que je vous propose d’expérimenter. Mais elle ne sera pas mise à jour systématiquement. Ainsi, si vous recherchez une nouvelle recette, je vous propose de ne pas hésiter et de consulter directement le plan du site pour découvrir les recettes actuellement disponibles. 😉