DÉFINITION DU FER

Le fer est un oligo-élément, c’est-à-dire qu’on le trouve à l’état de trace dans l’organisme. Ainsi, le corps d’un homme de 70 kg en renferme environ 4 g et celui d’une femme de 60 kg, 2,5 g. Il est principalement absorbé dans l’intestin grêle.Le fer est présent dans l’hémoglobine des globules rouges qui transportent l’oxygène vers toutes les cellules. Il est aussi présent dans la myoglobine, une substance semblable à l’hémoglobine, qui aide les muscles à mettre de l’oxygène en réserve. Le fer est essentiel à la production de l’adénosine triphosphate (ATP), source première de l’énergie corporelle. Il participe à plusieurs processus physiologiques vitaux, comme la régulation de la croissance des cellules et de leur différenciation.L’organisme ne peut synthétiser le fer et doit donc le puiser dans les aliments. La nature étant bien faite, lorsque les réserves de fer de l’organisme diminuent, son taux d’absorption augmente. En revanche, lorsqu’elles sont élevées, l’absorption baisse, ce qui exerce un effet protecteur contre les effets toxiques d’un excès de fer dans l’organisme.Bien que la carence en fer soit l’une des plus répandues dans le monde, depuis quelques années l’excès de fer dans l’organisme retient également l’attention des chercheurs. Le corps humain possède peu de mécanismes d’élimination de cet oligo-élément, si bien qu’il s’accumule facilement. Un excès de fer pourrait être associé à certaines maladies, mais cette hypothèse reste controversée. 

HISTOIRE

C’est au début du XXe siècle que le chimiste français Gabriel Bertrand a mené des expériences qui ont démontré que le fer, ainsi que d’autres minéraux, était présent dans le corps en très faible quantité tout en étant essentiel à la santé humaine. L’usage des suppléments de fer s’est plus tard répandu pour combattre la carence, notamment chez les femmes enceintes, de même que chez les enfants en croissance. Cependant, la prudence est de mise, car un excès de fer dans l’organisme n’est pas souhaitable.Selon l’Organisation mondiale de la Santé, environ 25 % de la population mondiale souffre d’anémie (un manque de globules rouges dans le sang). La moitié de ces cas serait attribuable à une carence en fer (anémie ferriprive). En Amérique du Nord, ce type d’anémie touche environ 20 % des femmes, 50 % des femmes enceintes et 3 % des hommes. 

LES APPORTS NUTRITIONNELS RECOMMANDÉ EN FER SONT :

En moyenne de 8 mg pour l’homme, de 18 mg pour la femme.De 27 mg pour les femmes enceintes.Et en moyenne de 8 mg chez l’enfant. 

SOURCE :

Dietary Reference Intakes for Vitamin A, Vitamin K, Arsenic, Boron, Chromium, Copper, Iodine, Iron, Manganese, Molybdenum, Nickel, Silicon, Vanadium, and Zinc, 2000. Food and Nutrition Board, Institute of Medicine. Ces données sont le résultat d’un consensus entre les autorités canadiennes et américaines. 

SOURCES ALIMENTAIRES DE FER

Dans les aliments, le fer existe sous deux formes principales : héminique et non héminique. La viande rouge, la volaille, le poisson et les fruits de mer renferment du fer à la fois héminique et non héminique. Les fruits séchés, la mélasse, les grains entiers, les légumineuses, les légumes verts, les fruits à écales, les graines, les œufs et les produits laitiers renferment uniquement du fer non héminique. Notez que les produits laitiers contiennent très peu de fer et que, de plus, le calcium qu’ils contiennent concurrence le fer et pourrait nuire à son absorption.Le taux d’absorption moyen du fer héminique est d’environ 25 % (de 15 % à 35 %), tandis que celui du fer non héminique est d’environ 5 % (de 2 % à 20 %). La différence d’absorption est attribuable à la présence de certains composés dans les végétaux (acide phytique et tannins). La vitamine C, les protéines et le fer héminique améliorent l’absorption du fer non héminique.Aux États-Unis et au Canada, certains produits raffinés, comme la farine de blé, les céréales à déjeuner, le riz précuit et les pâtes alimentaires, sont enrichis en fer non héminique. 

Aliments contenant du fer héminique

74 gr de foie de poulet cuit contient 6,3 mg de fer.85 gr de foie de bœuf cuit contient 5,3 mg de fer.88 gr de rôti de bœuf (palette) contient 3,1 mg de fer.85 gr de palourdes en conserve contient 2,36 mg de fer.60 gr (5 grosses) de palourdes bouillies contiennent 1,68 mg de fer.82 gr de dinde hachée cuite contient 1,6 mg de fer.48 gr ou 4 sardines en conserve (Atlantique) contiennent 1,4 mg de fer. 

Aliments contenant du fer non héminique

115 gr de tofu contient 6,2 mg de fer.30 gr de graines de citrouille écalées contiennent 4,5 mg de fer.125 ml de haricots de soya cuits contiennent 4,5 mg de fer.125 ml de haricots blancs en conserve contiennent 4,1 mg de fer.1 c. à soupe de mélasse noire contient 3,6 mg de fer.125 ml de lentilles bouillies contiennent 3,5 mg de fer.125 ml d’épinards bouillis contiennent 3,4 mg de fer.202 gr ou 1 grosse pomme de terre au four avec sa pelure contient 2,7 mg de fer.75 ml de pâte de tomate contient 2,5 mg de fer. 

SOURCE :

Valeur nutritive de quelques aliments usuels, Direction générale de la protection de la santé, Santé Canada, 1999. 

CARENCE EN FER

Bien que la carence en fer soit assez fréquente chez les femmes dans les pays développés, elles ne devraient prendre des suppléments de fer qu’après un diagnostic et sous la surveillance d’un professionnel de la santé. La carence en fer est inhabituelle chez les hommes. 

Il existe 3 types de carence :

Les réserves en fer (taux de ferritine) sont basses, mais l’apport en fer est suffisant.L’apport en fer est suffisamment bas pour nuire à la formation des globules rouges (le corps puise dans ses réserves), mais pas assez pour que l’anémie soit mesurable.Anémie ferriprive. La quantité de fer dans le sang est insuffisante pour contribuer à la formation des globules rouges. À ce stade, ces derniers sont plus petits que la normale et leur teneur en hémoglobine est réduite, ce qui diminue la fourniture d’oxygène aux tissus. L’anémie ferriprive est diagnostiquée par la mesure du taux de ferritine et du taux d’hémoglobine.Pour en savoir plus sur les symptômes et les personnes à risque, consultez notre fiche sur l’anémie ferriprive. Consultez notre fiche Diète spéciale Anémie pour savoir comment augmenter votre consommation d’aliments riches en fer. 

TROP DE FER ?

Le fer et les troubles cardiovasculaires. Au début des années 1990, des résultats d’études épidémiologiques menées en Europe du Nord, notamment en Finlande, indiquaient que l’excès de fer dans l’organisme était associé à une augmentation de l’incidence de l’infarctus du myocarde. La publication de ces résultats a lancé une polémique qui persiste encore au sein de la communauté scientifique. On sait qu’un excès de fer dans l’organisme a un effet oxydant. Mais les résultats des méta-analyses publiées à ce jour ne permettent pas de tirer une conclusion claire quant à l’effet réel d’un excès de réserves de fer sur une augmentation du risque de maladies cardiaques et de troubles cardiovasculaires. Les experts s’entendent tout de même pour limiter la supplémentation en fer et s’en tenir aux apports nutritionnels recommandés6.Certaines données épidémiologiques indiquent qu’un excès de fer pourrait aussi être associé à une prévalence accrue du syndrome métabolique, du diabète de type 2 et de certains cancers, mais ces liens ne sont pas toujours confirmés. Une étude publiée en 2013 rapporte également une association entre des niveaux élevés de réserves ferriques et la présence de facteurs de risques cardiovasculaires.En 2014, des chercheurs ont montré que des niveaux élevés de ferritine – dont le dosage permet d’évaluer les réserves en fer de l’organisme – sont associés à la présence accrue (+73%) d’un syndrome métabolique, qui se caractérise par la présence des symptômes cliniques suivants : obésité abdominale, résistance à l’insuline, hyperlipidémie et hypertension.Cependant, d’autres équipes de recherche n’ont pu confirmer ce lien. 

LE FER DANS LES COMPLEMENTS MULTIVITAMINÉS.

Les compléments multivitaminés de base contiennent en général 10 mg de fer ou moins. Plusieurs fabricants offrent des compléments multivitaminés sans fer, notamment destinées aux femmes ménopausées et aux hommes.Les compléments multivitaminés pour femmes enceintes renferment habituellement 27 mg de fer. 

LE FER ET LA GROSSESSE.

La supplémentation en fer à raison d’environ 30 mg par jour durant la grossesse est une pratique courante en médecine classique, car les besoins accrus de la femme enceinte (27 mg par jour) peuvent être difficiles à combler par l’alimentation seule. Cependant, cette pratique est remise en question. Par exemple, en 2004, des chercheurs français suggéraient de la réserver aux femmes à risque d’anémie ou dont l’anémie est diagnostiquée à la suite d’une prise de sang. Même position en Grande-Bretagne où la supplémentation systématique n’est pas recommandée.En 2009, des chercheurs canadiens en nutrition estimaient, pour leur part, qu’un supplément fournissant 16 mg de fer par jour est suffisant et sécuritaire, lorsqu’on tient compte du fer présent dans l’alimentation. Santé Canada considère que la supplémentation en fer n’est pas nécessaire chez « les femmes bien nourries et en santé qui consomment des aliments riches en fer hémique, en fer non hémique et en vitamine C »13.Une méta-analyse comprenant 18 essais cliniques et parue en 2012 conclut qu’il n’existe aucune différence en termes d’efficacité entre une supplémentation continue en fer (parfois contraignante pour les femmes enceintes) et une supplémentation à une fréquence d’une à trois fois par semaine. Les auteurs ont cependant noté un nombre plus faible d’effets secondaires lorsque la prise de fer n’était pas en continue.En 2014, une équipe chinoise s’est intéressée aux effets d’un supplément en fer chez des femmes enceintes qui n’étaient peu ou pas du tout anémiques. Les résultats indiquent qu’une consommation quotidienne de fer (30mg) combiné à de l’acide folique (400 μg) avant la vingtième semaine de gestation diminuait la prévalence de déficit en fer, comparée au groupe qui ne recevait que de l’acide folique. Cependant, aucune réduction de la prévalence de l’anémie n’a été observée. 

L’AVIS DU PHARMACIEN

C’est connu, le fer est un minéral essentiel. Cependant, quand les apports alimentaires sont trop importants, il peut avoir un effet pro-oxydant. Au lieu de nous protéger, il attaque alors certaines structures du corps (à la façon de la rouille) et serait possiblement associé à un risque plus élevé de maladies cardiaques.Lorsque les sources de fer ne sont qu’alimentaires, un apport trop élevé en fer est toujours associé à une trop grande consommation de viande rouge. Or, on le sait, la consommation de viande rouge devrait être limitée.Quoique plusieurs considèrent un taux élevé de fer comme facteur de risque des maladies cardiovasculaires, de certains cancers ou même du diabète, ce rôle demeure controversé. À ce titre, il faut comprendre que la réalité des femmes en âge de procréer (qui perdent du sang tous les mois) est fort différente de celles des hommes. 

FAUT-IL S’ABSTENIR DE CONSOMMER DES SUPPLEMENTS DE FER ?

Dans bien des cas, oui. Les seules personnes qui devraient prendre un supplément de fer sont les femmes en âge de procréer (aux doses contenues dans les compléments multivitaminés) et les personnes ayant un diagnostic de manque de fer (anémie ou autre). Les femmes ménopausées et les hommes devraient limiter l’apport en fer dans leurs suppléments. Par contre, à moins d’être un gros mangeur de viande, il n’est pas nécessaire d’éviter absolument tout compléments multivitaminé contenant du fer, puisque ces suppléments en contiennent des doses assez faibles. 

FER ET GROSSESSE

Durant longtemps, il a été de rigueur de prescrire une dose importante de fer (environ 60 mg par jour) durant la période prénatale. De nos jours, la dose a été revue à la baisse et s’approche maintenant des apports nutritionnels recommandés (ANR) qui sont de l’ordre de 30 mg par jour. Voici les raisons de cette baisse :Les doses plus élevées entraînent des effets indésirables comme de la constipation et de la nausée.Ces effets indésirables entraînent souvent l’abandon du supplément.Il y a même des doutes quant au risque de complication potentielle à l’accouchement.Bref, un plus petit dosage apporte les bénéfices recherchés, réduit les effets secondaires et n’entraîne pas l’abandon du traitement. 

PRÉCAUTIONS

On ne devrait entreprendre une supplémentation en fer que sous la surveillance d’un professionnel de la santé. En plus d’un possible effet pro-oxydant d’un excès de fer dans l’organisme, les suppléments de fer interagissent avec plusieurs médicaments et suppléments, notamment certains antiacides, antibiotiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens, ainsi qu’avec le calcium.Les personnes souffrant de maladies ayant pour conséquence une accumulation anormale du fer dans l’organisme (hémochromatose, maladie micro drépanocytaire, polyglobulie) ne devraient jamais prendre de suppléments de fer.Tenir les suppléments hors de la portée des enfants. Chaque année au Canada et aux États-Unis des enfants s’intoxique, parfois mortellement. La teneur en fer d’un contenant de complément multivitaminés et minéraux est suffisante pour intoxiquer gravement un enfant qui en avalerait tout le contenu. 

BIBLIOGRAPHIE

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NOTES

  1. Organisation mondiale de la Santé. Worldwide prevalence on anaemia 1993-2005 Summary of the worldwide prevalence on anaemia [Consulté le 17 février 2011]. www.who.int
  2. Organisation mondiale de la Santé. WHO/CDC expert consultation agrees on best indicators to assess iron deficiency, a major cause of anaemia [Consulté le 17 février 2011] www.who.int
  3. Natural Standard (Ed). Medical Conditions – Anemia, Nature Medicine Quality Standards. [Consulté le 17 février 2011]. www.naturalstandard.com
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  6. Santé Canada. Lignes directrices sur la nutrition pendant la grossesse à l’intention des professionnels de la santé – Foire aux questions – Fer [Consulté le 17 février 2011] www.hc-sc.gc.ca
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