

Thierry Klethi
Des définitions pour mieux comprendre les publications…
Définition – Cœlioscopie et cœliochirurgie.


J’espère que ces définitions vous a permis de comprendre la signification des mots « cœlioscopie et cœliochirurgie ». Ainsi que leurs rôles lors d’une opération chirurgicale. Alors, je vous dis à très bientôt pour découvrir ensemble de nouvelles définitions.
A très bientôt,
Thierry Klethi La santé en mangeant
CŒLIOSCOPIE ET CŒLIOCHIRURGIE.
Aujourd’hui, je vous présente la définition des mots « cœlioscopie » et « cœliochirurgie ».La cœlioscopie.
La cœlioscopie est une technique d’exploration qui nécessite une anesthésie générale. Cette intervention est réalisée grâce à un cœlioscope, qui est introduit par une incision para-ombilicale (par notre nombril). Il permet d’inspecter notre organisme, mais aussi d’observer le bon état de nos organes. Les instruments nécessaires pour cela sont introduits par une ou plusieurs petites incisions. Afin de permettre une meilleure observation, on insuffle du gaz carbonique dans la cavité à examiner afin de la dilater. Puis, on procède à l’examen grâce à une petite caméra. Quand l’intervention est terminée, on laisse s’échapper le gaz carbonique, qui est totalement éliminé dans un délai d’environ vingt-quatre heures.
La cœliochirurgie.
La cœliochirurgie est une technique chirurgicale qui permet d’effectuer une opération chirurgicale à partir d’une image apparaissant sur un écran. Ces images sont transmises par un tube muni d’une petite caméra qui est introduite dans notre organisme. Cet appareil s’appelle un endoscope vidéo-assisté. 😉Son usage.
Au début, son utilisation était limitée au petit bassin pour réaliser une cœlioscopie, ou à notre abdomen pour une laparoscopie. Puis l’utilisation de la vidéo-endoscopie s’est intéressée à de nombreux territoires de l’organisme que nous allons lister dans un prochain paragraphe.
Ses avantages.
Esthétique.
L’un des avantages de l’utilisation de la vidéo-endoscopie est une limitation considérable du nombre d’incisions d’accès nécessaires à nos organes. Ce qui permet le nombre de cicatrices et nous apporte un bénéfice esthétique très appréciable quand nous exhibons notre corps sur la plage en été, ou à la piscine. 🙂Durant l’opération.
Mais d’un point de vue purement médicale, cela permet également de disposer d’une meilleure vision du site d’intervention chirurgicale afin d’être plus précis lors des actions à réaliser durant cette opération.Postopératoire.
De plus, le fait de limiter fortement le nombre d’incisions et de cicatrices permet de diminuer notre douleur. Mais également de raccourcir notablement la durée d’hospitalisation nécessaire.
Ses inconvénients.
La durée de l’opération chirurgicale.
Cependant, cette technique présente l’inconvénient de nécessiter souvent une durée d’intervention opératoire bien plus longue que si l’on utilisait encore l’ancienne méthode de la chirurgie traditionnelle.Le matériel.
En outre, ce procédé médical requiert un appareillage spécifique et coûteux. Ainsi qu’un environnement opératoire adapté et de nombreuses heures d’entraînement de nos chirurgiens afin de parfaitement maîtriser cette pratique.Les nouvelles méthodes.
Actuellement, se développent de nouvelles méthodes opératoires qui font appels à l’informatique et à l’utilisation de robots télécommandés. Cela permet de réaliser des opérations à distance, sans nécessiter la présence du médecin qui va pratiquer l’opération. Cependant, il convient de relativiser ces nouvelles technologies car un certain nombre d’interventions, nécessiterons encore et toujours l’emploi des techniques chirurgicales traditionnelles et la présence de médecins qualifiés. 😉Différents usages de cette méthode.
Le nombre d’interventions actuellement pratiqués en vidéo-endoscopie est important et augmente encore régulièrement.Dans le petit bassin.
La vidéo-endoscopie permet le traitement de la stérilité, ainsi que l’ablation des ovaires et des annexes. Mais aussi de l’hystérectomie et le curage ganglionnaire.Dans l’abdomen.
Pratiquement toutes les opérations nécessaires dans notre abdomen sont réalisables. Que ce soit le traitement d’une hernie hiatale, l’ablation de la vésicule biliaire qui est appelée cholécystectomie, ou de l’estomac qui porte le nom de gastrectomie. Ainsi que du foie, là il s’agit d’une hépatectomie. De la rate appelée splénectomie, ainsi que du côlon ou l’on parle de colectomie. Cette liste déjà longue n’est pas finie et il y a bien d’autres pratiques possibles.Dans l’espace rétro-péritonéal.
Ce mode opératoire est également utilisé pour intervenir derrière la membrane entourant les organes digestifs, qui est appelée péritoine. Ces interventions, portent le nom de néphrectomie pour une ablation d’un rein. De surrénalectomie pour l’ablation d’une ou des deux glandes surrénales, ou également lors d’un curage ganglionnaire, notamment lors d’une présence de métastases cancéreuses.Dans le thorax.
Lors des interventions au niveau du thorax, c’est la même technique qui est employée mais la nomme alors thoracoscopie. Ainsi, elle permet également de traiter des lésions pulmonaires et de réaliser des interventions sur l’œsophage, y compris l’œsophagectomie.Dans le cœur et les vaisseaux sanguins.
La vidéo-endoscopie permet de réaliser des pontages coronariens, aortiques, ainsi que de suturer le canal artériel.Dans l’appareil urinaire.
Cette technique permet également l’ablation de la vessie, on parle alors de cystectomie et pour l’homme de la prostate qu’on appelle prostatectomie.Dans le cou.
Elle permet aussi l’ablation des glandes parathyroïdes et du thyroïdien.Les articulations et la colonne vertébrale.
Enfin, les interventions au niveau des articulations et de la colonne vertébrale font également l’objet d’interventions par vidéo-endoscopie.Techniques opératoires.
Au niveau de l’abdomen.
Dilater la zone d’intervention.
Pour les interventions pratiquées dans l’abdomen, qui sont les plus fréquentes, on introduit dans un premier temps, une aiguille enfoncée dans l’ombilic ou dans la région sous-costale gauche. Puis on injecte du gaz carbonique afin de créer un pneumopéritoine, c’est-à-dire un large espace gazeux éloignant la paroi des viscères et permettant la manipulation des instruments.Insérer la caméra.
Ensuite, on introduit un trocart qui est un instrument en forme de poinçon, monté sur un manche et contenu dans une canule à travers la région ombilicale. Cet instrument permet le passage de l’endoscope. On y insert l’endoscope qui est relié à une caméra et permet de suivre l’opération sur un écran, ou même de l’enregistrer.Insérer les outils.
D’autres trocarts, d’un diamètre variable entre trois et douze millimètres, sont introduits en différents points de la paroi pour permettre le passage des instruments nécessaires à l’intervention. Il s’agit de pince tractrice, de ciseau électro-coagulateur, de matériel de suture, de ligature, d’aspirateur, ou même d’irrigateur.Retirer des organes.
S’il est nécessaire de retirer un organe, on le place dans un sac en plastique étanche et on l’extrait à travers un trocart spécifique. Mais il est parfois nécessaire de pratiquer une petite ouverture de la paroi est parfois nécessaire.Après l’opération.
Lorsque l’intervention est terminée, le gaz s’évacue spontanément par les ouvertures, puis les orifices cutanés sont suturés.Au niveau de l’espace péritonéal.
Pour les interventions pratiquées dans l’espace péritonéal, il est également indispensable de créer un espace de travail avec un gaz.Au niveau du thorax.
Pour celles pratiquées dans le thorax, il n’est pas nécessaire d’insuffler du gaz car il suffit de favoriser l’affaissement du poumon.Au niveau du cou et des articulations.
Pour les opérations qui concernent le cou et les articulations, il est également possible d’éviter la distension gazeuse.RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :


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Définition – Cœlioscopie
J’espère que cette définition vous a permis de comprendre la signification du mot « Cœlioscopie ». Ainsi que son rôle pour notre organisme et notre santé. Alors, je vous dis à très bientôt pour découvrir ensemble de nouvelles définitions.
A très bientôt,
Thierry Klethi La santé en mangeant
CŒLIOSCOPIE.
Aujourd’hui, je vous présente la définition du mot Coelioscopie. La cœlioscopie est une technique d’exploration qui nécessite une anesthésie générale. Le coelioscope, introduit par une incision paraombilicale, permet à la fois l’inspection et des prélèvements, les instruments nécessaires étant introduits par une autre petite incision, ou par plusieurs incisions si cela se révèle nécessaire. Pour permettre une meilleure observation, la cavité à examiner est préalablement dilatée par une insufflation carbonique. A la fin de l’examen, le gaz carbonique s’élimine spontanément en 24 heures environ.Cœliochirurgie, ou vidéo-endoscopie.
Technique chirurgicale permettant d’opérer à partir d’une image apparaissant sur un écran, transmise par un tube muni d’une optique, introduit dans l’organisme (endoscope vidéo-assisté). Synonyme : chirurgie vidéo-endoscopique, cœlioscopie, laparoscopie. Limitée initialement au petit bassin (cœlioscopie) ou à l’abdomen (laparoscopie), la vidéo-endoscopie s’intéresse aujourd’hui à de nombreux territoires de l’organisme. Les avantages de la vidéo-endoscopie sont une limitation considérable des incisions d’accès aux organes (d’où un bénéfice esthétique important), une meilleure image du site d’intervention, une amélioration de la période postopératoire, avec notamment une diminution de la douleur et de la durée d’hospitalisation. Cette technique a l’inconvénient de nécessiter parfois une durée d’intervention plus longue que celle de la chirurgie traditionnelle. En outre, elle requiert un appareillage moderne et coûteux, dans un environnement opératoire adapté, et un grand entraînement des chirurgiens adapté et un grand entraînement des chirurgiens qui la pratiquent. Les développements actuels se font vers la programmation informatique de l’opération, l’utilisation de robots télécommandés et la télétransmission. Cependant, pour un certain nombre d’interventions, cette technique chirurgicale ne peut pas remplacer la chirurgie traditionnelle.Indications.
Le nombre d’interventions pratiquées en vidéo-endoscopie est actuellement important et tend à augmenter. Dans le petit bassin, la vidéo-endoscopie permet le traitement de la stérilité, l’ablation des ovaires, des annexes, l’hystérectomie, le curage ganglionnaire. Ainsi que dans l’abdomen, pratiquement toutes les opérations sont réalisables : traitement d’une hernie hiatale, ablation la vésicule biliaire (cholécystectomie), de l’estomac (gastrectomie), du foie {hépatectomie), de la rate (splénectomie), du côlon (colectomie), etc. Dans l’espace rétro-péritonéal (derrière le péritoine, membrane qui entoure les organes digestifs), elle est utilisée pour la néphrectomie (ablation d’un rein), la surrénalectomie (ablation d’une ou des deux glandes surrénales), le curage ganglionnaire (par exemple de métastases cancéreuses). Mais aussi dans le thorax, la même technique, alors appelée thoracoscopie, permet également de traiter des lésions pulmonaires et de réaliser des interventions sur l’œsophage, y compris l’œsophagectomie. Dans le cœur et les vaisseaux sanguins, la vidéo-endoscopie permet des pontages coronariens, aortiques, la suture du canal artériel. Ainsi que dans l’appareil urinaire, cette technique permet l’ablation de la vessie (cystectomie) et, chez l’homme, de la prostate (prostatectomie). Dans le cou, elle permet l’ablation des glandes parathyroïdes et du lobe thyroïdien. Les articulations et la colonne vertébrale font également l’objet d’interventions par vidéo-endoscopie.Technique
Elle dépend du siège de l’opération. Pour les interventions pratiquées dans l’abdomen, les plus fréquentes, on introduit dans un premier temps, par une aiguille enfoncée dans l’ombilic ou dans la région sous-costale gauche, du gaz carbonique afin de créer un pneumopéritoine (large espace gazeux éloignant la paroi des viscères et permettant la manipulation des instruments). Un trocart (instrument en forme de poinçon, monté sur un manche et contenu dans une canule) est ensuite introduit à travers la région ombilicale afin de permettre le passage de l’endoscope. Celui-ci est relié à une caméra ; l’image est suivie sur un écran, et, éventuellement, enregistrée. D’autres trocarts, d’un calibre de 3 à 12 millimètres, sont introduits en différents points de la paroi pour permettre le passage des instruments nécessaires à l’intervention : pince tractrice, ciseau, électro-coagulateur, matériel de suture ou de ligature, aspirateur, irrigateur. En cas d’ablation d’organe, ce dernier est placé dans un sac en plastique étanche, et extrait à travers un trocart (une petite ouverture de la paroi est parfois nécessaire). Lorsque l’intervention est terminée, le gaz s’évacue spontanément par les ouvertures, et les orifices cutanés sont suturés. Pour les interventions pratiquées dans l’espace péritonéal, il est indispensable de créer un espace de travail par un gaz. Alors que pour celles pratiquées dans le thorax, il suffit de favoriser l’affaissement du poumon. Pour celles qui concernent le cou et les articulations, il est possible d’éviter la distension gazeuse.RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

